14.3.05

Marpingen: la Virgen una y otra vez

Dans la semaine qui précédait le 13 juin 1999 l’annonce que la Mère de Dieu apparaîtrait ce dimanche-là à Marpingen couleur et qu’elle demandait qu’on y amène les malades se répandit comme une traînée de poudre.
Cette première apparition «publique» du 13 juin fut précédée de plusieurs autres de caractère privé depuis le 17 mai.
En ce dimanche 13 juin, la Reine du Ciel souhaitait être entourée par le plus grand nombre possible de ses enfants. Bien que l’information n’ait circulé que de bouche à oreille, on dénombra ce jour-là environ 5000 pèlerins, en provenance de toute l’Allemagne.

Au 19e siècle, en l’espace d’une année, la Mère de Dieu s’est manifestée en trois endroits situés aux limites du territoire allemand: à Marpingen, en Sarre, proche de la frontière française, à Mettenbuch dans la Forêt bavaroise, non loin de la frontière tchèque, et à Dietrichswalde, en Prusse orientale, comme si elle voulait étendre son manteau protecteur sur toute cette nation, en plein Kulturkampf, à une époque où, sous Bismarck, de fortes contraintes étaient exercées sur le clergé et sur les fidèles catholiques pour protestantiser toute l’Allemagne.
Comme elle l’avait promis au 19e siècle: «Je reviendrai en temps de grande tribulation», Marie revient de nos jours.
En effet, elle s’est manifestée en privé le 17 mai 1999 à trois jeunes femmes et s’est présentée comme «Mère pour l’Allemagne et pour tous les peuples». Elle a exprimé sa reconnaissance pour les prières qui s’élèvent dans la chapelle des apparitions, érigée à Marpingen en 1932. Elle était accompagnée des archanges Michel, Gabriel et Raphaël, ainsi que de très nombreux autres anges que suivaient le saint Curé d’Ars, saint Jean Bosco et Padre Pio, tout récemment béatifié, ainsi que sainte Thérèse de Lisieux, canonisée précisément le 17 mai 1925. Voyons d’abord ce qui s’est passé au siècle dernier.

Apparitions de 1876/1877

Le 3 juillet 1876 Marie apparaissait à Marpingen à trois fillettes de huit ans, tandis qu’à Lourdes, en présence de 100’000 pèlerins, le Légat pontifical couronnait la statue de l’Immaculée Conception. Or, se référant à Lourdes, Marie s’est présentée à Marpingen sous le vocable «Je suis l’Immaculée Conception».
En 1876, les petites voyantes lui posèrent la question: «Que devons-nous faire?» «Vous devez prier et ne pas pécher.»
L’apparition avait demandé l’érection d’une chapelle, ce qui ne sera possible que plus tard. Dans la forêt dominant le lieu de l’apparition se trouvait une source, connue déjà à l’époque des Romains. Marie demanda d’aller puiser de cette eau qui, avec la grâce de Dieu, opéra des guérisons.
Ce jour-là, Marie portait sur son bras l’Enfant Jésus, couronné, ayant en mains une croix.
En août de la même année, les voyantes virent une grande colombe blanche se mouvoir au-dessus de Jésus et ils entendirent une voix puissante venant du ciel proclamer: «Voici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute ma complaisance.»
Le 6 septembre 1876, les enfants bénéficièrent d’une vision identique à celle de saint Nicolas de Flüe: une face d’homme de laquelle émanait un tel éclat qu’ils durent se protéger les yeux. Cette vision dura une heure et demie. Les fillettes éprouvèrent beaucoup de difficulté à décrire cette face humaine. Heureusement que ce jour-là était présent le célèbre professeur de théologie Matthias Scheeben. Ayant sur lui une image de la vision de Nicolas de Flüe, il la leur montra. Remplies de joie, elles déclarèrent que c’est bien ainsi qu’elles l’ont vue.
Les apparitions de cette époque furent comme beaucoup d’autres l’objet d’une lutte acharnée. Une section de 90 hommes de l’armée prussienne intervint, baïonnette à la main, pour disperser les pèlerins. Les faits de Marpingen furent considérés par le maire comme étant de tendance révolutionnaire contre l’Etat. Les jeunes voyantes, ainsi que quelques personnes ayant déclaré avoir vu la Vierge, accusées de supercherie, seront mises en prison, ainsi que le curé de Marpingen. Un procès fut intenté contre eux à Saarbrücken.
Les autorités judiciaires exercèrent de terribles intimidations sur les trois petites voyantes et les contraignirent à révoquer qu’elles avaient vu la Vierge, ce que, par peur, elles firent temporairement. (Plus tard, elles déclareront publiquement que leur révocation fut extirpée sous de terribles contraintes et elles affirmeront jusqu’à la fin de leur vie avoir bel et bien vu et entendu la Vierge Marie.)
Après leur «démenti», on les libéra, ainsi que les autres accusés. Toutefois, peu après, les autorités de l’Etat plaçaient les trois fillettes dans un pensionnat protestant de Saarbrücken. Là encore, elles furent tenues presque comme des prisonnières. Marie leur apparaissait et les consolait.
En novembre 1876, le Prince Radziwill, parent de l’Empereur Guillaume et député au Reichstag à Berlin, arriva à Marpingen et s’engagea en faveur des voyantes, portant plainte contre les autorités pour atteinte à la légitime liberté des enfants. (Les parents, intimidés par tout ce qui s’était passé, n’auraient jamais eu le courage de le faire.)
Après leur libération du pensionnat protestant, les voyantes furent transférées dans un pensionnat catholique au Luxembourg. Jusqu’à la fin de leur vie, elles resteront à l’étranger. Deux sont entrées dans un couvent au Luxembourg, la troisième y est morte très jeune.
Un procès fut intenté contre le Professeur Scheeben à Cologne, pour avoir pris la défense des voyantes. Ce procès aboutit à un non-lieu.

Apparitions de 1934/1936

Des laïcs érigèrent en 1932 la chapelle demandée un demi-siècle plus tôt par Marie. Pour qu’elle soit acceptée par l’autorité civile d’alors, ils la présentèrent comme édifice dédié aux morts de la première guerre mondiale.
Au début du nazisme, dans les années 1934/1936, comme pour «prendre possession» de cette chapelle, la Mère des Douleurs et Jésus se manifestèrent plusieurs fois à une femme, tant dans la chapelle que dans l’église paroissiale de Marpingen.
Un chrétien engagé, Friedrich Ritter von Lama, d’origine autrichienne, fit des recherches sur les faits de Marpingen et y consacra un livre en 1934: «Die Muttergottes-Erscheinungen in Marpingen (Saar)». Cela lui valut la condamnation peu d’années après à un camp de concentration, où il fut finalement exécuté. Un an plus tard, son fils sera abattu par les Nazis.
Bien que l’Allemagne soit depuis plus d’un demi-siècle libérée de la domination nazie, l’évêché de Trèves n’a pas encore reconnu les faits et la chapelle des apparitions n’a toujours pas été déclarée lieu de culte, même sur les instances réitérées des citoyens de Marpingen.
En 1983, la Vierge est apparue à un homme dans cette chapelle, lui dictant un message, dont voici un extrait: «J’attends devant les portes de l’Allemagne en pleurant comme Jésus a pleuré sur Jérusalem…»

Une surprenante découverte

L’année dernière, en consultant les archives de la paroisse, l’actuel curé de Marpingen eut la «surprise» de découvrir que le 23 mai 1699, à une période de grandes épreuves et de graves détresses, les gens de Marpingen avaient fait le vœu d’interrompre tout travail durant l’heure qui suit l’Angélus du samedi à midi et de consacrer ce temps à l’adoration et à la prière.
Au milieu du siècle dernier, face aux nouvelles conditions de vie et de travail, ils envisagèrent de modifier leur promesse et de remplacer l’heure d’adoration et de prière du samedi par l’assistance assidue aux exercices du Mois de Marie et des fêtes en l’honneur de la Vierge. Ils créèrent une Fraternité en l’honneur du Cœur saint et immaculé de Marie. Après la découverte de cet ancien document, le conseil paroissial conclut en l’Année de l’Esprit Saint de 1998 de faire «revivre» ce vœu pour préparer spirituellement la paroisse au Grand Jubilé de l’An 2000, selon l’invitation du Saint-Père.
Comme le jour anniversaire du vœu, le 23 mai, tombait en 1999 sur la fête de la Pentecôte, on commença la commémoration par une neuvaine à l’Esprit Saint le 16 mai. Ce jour-là, le curé Hofmann bénissait et apposait sur le mur de l’église une statue, œuvre d’un sculpteur de l’Oberammergau, représentant la Vierge douloureuse ouvrant son manteau protecteur sur tout le peuple de Dieu. Il ne supposait pas que la Vierge Marie répondrait déjà le lendemain, 17 mai, en se manifestant à nouveau à Marpingen.

«Je veux inaugurer le Triomphe de mon Cœur immaculé à Marpingen» (17.5.1999)

En privé, ce jour-là, Marie se fit voir par trois jeunes voyantes, Marion Gutman (30 ans), Christine Neg (24 ans) et Judith Hiher (35 ans). Voici quelques extraits du message qu’elle leur confia:
«Priez le chapelet pour la conversion des pécheurs et pour la paix dans le monde.
Le chapelet est l’arme la plus puissante contre le contradicteur.
J’ai besoin de vos prières, je les remets directement à mon Fils.
J’accueille les prières avec reconnaissance.
Le chapelet doit être récité comme je vous l’ai demandé (A la fin de la dernière guerre à Marienfried).
La Vierge avait enseigné à prier le rosaire avec l’invocation finale: «Par ta conception immaculée, sauve (protège, dirige, sanctifie et gouverne) notre patrie.»

Dimanche 13 juin 1999

Dès le matin la foule va grandissant. Lorsque Marie, entourée d’anges et portant l’Enfant Jésus, se présente aux trois jeunes voyantes, Marion, Christine et Judith, elle destine la première partie de son message à l’ensemble des pèlerins, la deuxième spécialement aux prêtres qu’elle fait venir tout devant, et la troisième aux malades. Elle se réjouit d’une présence aussi nombreuse et dit merci pour les prières qui s’élèvent de Marpingen et pour celles faites ailleurs en famille ou en groupe: «Avec reconnaissance je reçois vos prières et les apporte directement à mon Fils… Priez le chapelet pour la conversion des pécheurs et pour la paix dans le monde. Le chapelet est l’arme la plus puissante contre l’ennemi… J’ai conduit ici tant de mes enfants; je les aime tellement! Je les étreins tous sur mon Cœur Immaculé, spécialement les prêtres qui sont ici.»
La Reine du Ciel veut combler de grâces tous les pèlerins, afin qu’à leur retour ils puissent œuvrer selon son plan dans leurs paroisses respectives. Les pèlerins doivent l’aider à faire démarrer le Triomphe de son Cœur Immaculé, afin que ce Triomphe commence réellement à se manifester…
Elle assure les prêtres présents de son amour tout spécial et les remercie d’avoir donné suite à son appel. Son amour de prédilection les accompagne. Elle les accueille dans son Cœur Immaculé, car elle sait combien leur ministère est difficile.
Elle invite en premier les prêtres à être fidèles au Pape, à l’aimer de tout leur cœur et à être attentifs à tout ce qu’il dit. Leur propre amour envers le Pape, ils doivent le faire rejaillir sur les fidèles, afin qu’eux aussi aiment de tout leur cœur le Saint-Père. Non seulement les fidèles mais également les prêtres doivent rester résolument assidus à la récitation du chapelet et ne jamais s’en laisser détourner.
Enfin, Marie conseille aux malades de boire de l’eau de la source de Härtelwald, source qu’elle a bénie au siècle dernier et qu’elle bénit à nouveau. Comme en 1876, elle demande qu’on amène les malades à Marpingen, mais elle leur rappelle qu’ils doivent d’abord se remettre à prier, car la prière c’est l’essentiel.
Elle confirme être la Mère de chacun de nous et connaître toutes les détresses et les angoisses de ses enfants.
Sitôt après la bénédiction de la foule par l’Enfant Jésus, avant de disparaître elle redit: «Je vous aime, mes enfants!»
Après communication du message par les voyantes, Marie annonce les prochaines apparitions pour les 20 juin et 18 juillet. Elle exprime le désir qu’on rende visite au Fils de Dieu en assistant souvent à la messe.

Dimanche 20 juin 1999

Le matin déjà, l’apparition déclare à la voyante Christine: «Je suis la Mère du Seigneur, agenouillée devant le trône de Dieu, qui intercède pour tous ses enfants du monde.»
La Vierge Marie est venue à Marpingen pour nous réapprendre à vivre en harmonie avec les commandements de Dieu. Elle rappelle que nous devons rester dans l’Amour de Dieu, vivre conformément aux Commandements et considérer les sacrements à leur vraie valeur.
Judith, qui entend la Mère de Dieu mais ne la voit pas, exprime sa tristesse et sa douleur face à l’indifférence des âmes envers le sacrement de Réconciliation, le plus grand cadeau de la Miséricorde divine: «Jésus vous a fait ce cadeau qu’il a acquis sur la croix, ainsi que les grâces qui en découlent, mais le monde ne l’accueille pas.»
Ce jour-là, les voyantes voient la Mère de Dieu portant sur son bras l’Enfant Jésus, d’abord âgé d’un an, puis plus grand (5-6 ans). Par intermittence Jésus est accompagné d’une foule de très beaux enfants, certains entourant la Mère de Dieu et d’autres dispersés parmi la foule. L’Enfant Jésus joue avec eux dans le Jardin céleste où ils apparaissent comme de petites fleurs: «Ce sont ceux (les enfants) que vous n’avez pas acceptés (avortés) et ceux que vous avez fait disparaître du sein de leur mère», dit-elle.
Tandis que Marie fait cette triste déclaration, elle porte sur sa tête une couronne d’épines, qui se transformera par la suite en une couronne d’étoiles. On a également vu par moments une couronne d’épines entourer son Cœur. Au-dessus de Marie il y avait une colombe transparente qui irradiait des rayons en direction de la foule. Cette colombe se déplaça au-dessus de la foule et fit tomber sur elle des pétales de fleurs avant de retourner sur la tête de Marie.
Ce phénomène se répétera lors de l’une ou l’autre apparition ultérieure.
L’Esprit Saint, représenté par la colombe, lui inspirait chaque mot qu’elle prononçait.

* * *

On devrait toujours accueillir le Royaume des cieux comme un enfant et tout serait tellement simple. Il serait alors facile de bien comprendre les Evangiles: «Laissez venir à moi les petits enfants, disait Jésus, le Royaume des cieux est à eux.»
Lorsque l’obéissance se fait pesante, contemplons son Fils sur la croix, Lui qui fut obéissant jusqu’à la mort.
Marie désire qu’avant de venir à sa prochaine apparition du 18 juillet, les pèlerins assistent à une messe, puis qu’ils l’attendent dans la prière.
Après avoir disparu, Marie revient imposer ses mains sur deux malades en chaise roulante. Elle intercède auprès de Dieu pour que enfants et adultes reçoivent la force de supporter leur souffrance. Des rayons de lumière se déploient à nouveau sur la foule.

Dimanche 18 juillet 1999

En premier lieu, la Vierge Marie apparaît à la source de Härtelwald. Elle porte l’Enfant Jésus sur son bras. Sur demande de Jésus et avec Lui, Marie bénit la source, promettant que des malades seront guéris d’âme et de corps grâce à cette eau si l’on prie avec confiance. Que l’on lave les parties malades du corps ou qu’on absorbe de cette eau jaillissant du Cœur de Jésus. L’eau, élément vital de cette Terre, symbolise, lorsque le Ciel lui confère un pouvoir de guérison, l’eau sanctifiante du sacrement de Pénitence, qui a le pouvoir d’effacer les péchés.
Marie veut apporter son aide maternelle aux pécheurs: «Confiance! Ayez confiance et croyez! Je ne vous laisse jamais seuls… Je connais chacun de vous et je vous aide. N’ayez pas peur! Ne vous laissez ni déstabiliser ni tromper. Comme moi j’ai redonné vie à ce lieu en le visitant de nouveau, ainsi je veux revitaliser la source en la bénissant une nouvelle fois.»
Tandis que la Colombe de l’Esprit Saint flotte dans les airs au-dessus d’eux, le divin Enfant et sa Mère bénissent la source.
«Cette eau que l’Enfant Jésus et Moi avons bénie en traçant le signe de la croix, nous en avons pris possession pour Dieu. Et Dieu nous a chargés de rendre cette eau accessible à tous, afin que des fleuves de grâces opèrent des guérisons corporelles et spirituelles et que ceux qui en auront bénéficié en fassent profiter d’autres à leur tour. Cette source est un cadeau que Dieu vous renouvelle aujourd’hui, en vous rappelant que cette eau est source de Vie et que vous devez donc en boire avec respect et confiance.
Je désire beaucoup que les malades apprennent à offrir à Dieu leurs souffrances pour le salut des âmes, car l’important c’est l’âme.»
Entre-temps, les trois voyantes se rendent dans la vallée, devant la grotte de l’apparition, où beaucoup de pèlerins les attendent. Là, la Mère de Dieu se présente à nouveau aux trois jeunes femmes, telle qu’elles l’ont déjà vue: Marie est entourée d’anges, la colombe resplendit, mais cette fois-ci Jésus adulte est placé derrière sa Mère et pose ses mains sur ses épaules pendant qu’elle parle. A nouveau la colombe se déplace et fait tomber une pluie de pétales de fleurs. La colombe est entourée d’une couronne verte, constituée de feuilles de lauriers.
Souriante, la Mère de Dieu annonce:
«Mes enfants, aujourd’hui je suis venue avec mon fils Jésus pour consacrer et bénir à nouveau la source d’eau. Toute eau qui sort de cette source est maintenant une eau bienfaisante qui peut être bue par vous… Quelques-uns seront guéris, mais ceux qui ne guériront pas recevront la force de supporter leur douleur par amour de Dieu. Ils comprendront toujours mieux que le monde d’aujourd’hui ne peut être sauvé que par l’offrande de la souffrance et par la prière.
Dieu vous regarde et vous aime. Il attend le retour du monde… Il m’a chargée de le réaliser. Et je vous demande de tout cœur, comme seule une mère sait le faire: Ouvrez vos cœurs! Portez votre croix! Aimez la croix! Priez! Faites pénitence et avec moi sauvez le monde pour la gloire du Père, qui au ciel attend ces âmes.
Il aime tellement l’humanité et il voudrait qu’elle retourne à lui, que les hommes vivent par amour et pour sa gloire. A cette fin, le monde fut créé — glorifier Dieu — et non pas ce qui est fait aujourd’hui, car l’humanité est très éloignée du but et s’est fourvoyée en chemin. Aimez Dieu, mes enfants, et ouvrez votre cœur. Suivez le chemin que je vous indique et, par moi, vous trouverez le chemin vers Jésus et, par Jésus, vous parviendrez jusqu’au Père…»
Puis la Vierge Marie demande une fois de plus de lui faire confiance, de se réfugier dans son Cœur immaculé par la consécration à ce Cœur et de vivre cette consécration à chaque instant de la vie. De notre vie, tout a été programmé dans le plan de Dieu. A nous d’accepter ce programme. Elle nous aime infiniment!
Marie exprime sa joie à la vue des nombreux prêtres présents. Ces prêtres, qui sont ses fils privilégiés, elle souhaite leur prodiguer une force particulière et elle promet d’être à leurs côtés dans les temps difficiles.

Dimanche 8 août 1999

Quatre anges de grande taille, parmi eux l’archange Gabriel, et une multitude d’autres plus petits accompagnent la Mère de Dieu. Comme précédemment, la Colombe se fait voir, planant sur la tête de Marie.
Voici le texte complet de l’important message donné ce jour-là:
«Mes enfants, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel et d’être venus ici. Une fois encore, j’ai appelé chacun de vous, que vous en ayez été ou non conscients.
Je viens à nouveau comme Mère, parce que je vous aime tellement et je demande aujourd'hui votre confiance et le don total de vous-mêmes. Je vous tends la main; prenez-la! Je vous en prie, prenez-la!
Je suis bonne et je vous aime. Vous pouvez me faire totalement confiance. Je vous dis que je connais chacun de vous avec exactitude et que je porte tout avec vous: vos angoisses, vos soucis, votre souffrance, mais aussi votre joie. Tout ce que vous avez, je le porte avec vous. Je ne vous laisse jamais seuls.
Ayez confiance! Offrez-moi votre confiance! Accordez-la-moi et je vous conduirai à mon Fils, qui vous attend si fort et compte sur votre amour. N’ayez aucune crainte, mes enfants!
Par mon Cœur immaculé vous sera montré le chemin qui conduit à mon Fils.»

(Par Judith)

«Pour chacun de vous, je suis votre Mère. Je porte dans mon Cœur chacun de vous. Je vous fais pleinement confiance, parce que je vous ai appelés pour l’exécution de mon plan.
Faire confiance signifie ne pas tenir compte de son angoisse, de son incapacité à réaliser quelque chose. Faire confiance, c’est porter sur moi votre regard, se consacrer à mon Cœur Immaculé, accepter la main que je vous tends, comme un enfant se laisser guider par moi et tout accomplir avec moi, en moi et par moi. Dans votre angoisse, je suis avec vous. J’apporte vos soucis à Dieu et lui fais part de vos besoins. J’intercède pour vous. Je me soucie de chaque particularité de votre vie; je connais en un instant chaque détail de votre vie, chaque pulsation de votre cœur, chaque respiration; tout, tout ce que vous faites, tout cela j’en ai connaissance.»

(Par Christine)

«Aujourd’hui, je vous exhorte à aimer mon Pape et à le suivre. Priez pour lui et priez avec lui! C’est mon Pape et je désire que vous le suiviez et lui obéissiez. Ne le raillez pas et ne mettez pas en doute ses déclarations! Il est au service du Ciel et il agit comme nous le désirons.»

(Par Judith, qui hésita avant de rapporter ce message)

«Je suis revenue vous apprendre à mieux vous comporter envers mon fils de prédilection, mon Pape que j’aime de tout mon Cœur, qui m’aime de tout son cœur et qui s’est consacré et donné à moi de tout son être.
Vous devez écouter ses paroles. Les paroles qu’ils vous annonce, il les prononce sur notre demande. Il porte aujourd’hui une croix très lourde, parce que le monde est très éloigné de Dieu. Cette croix, il la porte. Si on l’examine attentivement, on le remarque. Il la porte par amour pour moi et pour mon divin Fils. Il la porte pour le salut des âmes et pour le retour à Dieu de l’humanité.
L’amour qui émane de sa personne, c’est mon amour et celui de mon Jésus. Il est mon instrument et il est docile! Vous aussi, mes enfants, vous devez être dociles! Vous devez être fidèles au Pape, vous devez l’aimer et lui être obéissants.
Je sais que dans le temps que vous vivez il est difficile de mettre sa parole en pratique, de lui être obéissants, parce qu’il vous est devenu très difficile d’entendre les paroles du Pape, parce qu’elles sont déformées, parce qu’on ne les transmet pas correctement et parce qu’ainsi on conduit l’Eglise dans l’erreur. Donc écoutez le Pape! Il est la lumière pour votre temps, que Dieu, sur mon intercession, vous octroie. Portez votre regard sur cette lumière, placée sur la montagne.
Il est le sommet de l’Eglise; dans la hiérarchie le plus élevé; il représente Dieu; il est Pierre et sur cette pierre Jésus a fondé son Eglise. Tout ce qui est fait sans ce Pape n’est plus Eglise, du moins pas celle que Dieu a fondée. Car Jésus a fondé l’Eglise sur le Pape, sur Pierre, sur le Rocher. Soyez courageux et faites-lui confiance!»

(De la revista Stella Maris)

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